Aujourd’hui, nous vivons dans un monde qui ne cesse d’évoluer, en raison de la mondialisation, de la concurrence qui est de plus en plus acharnée, la révolution numérique, les progrès technologiques, etc.
Tous ces éléments ont contribué à une volatilité de l’offre, des marchés et surtout des clients. Pour pallier à cette volatilité, les entreprises doivent adopter une attitude proactive et agile en ancrant le changement au cœur de leur stratégie et ce, afin de pouvoir répondre efficacement aux exigences des clients qui deviennent de plus en plus avertis, informés et surtout zappeurs.
De ce fait, l’innovation apparaît comme étant la solution la plus pertinente permettant ainsi aux entreprises de : survivre, créer de la valeur, conquérir de nouveaux marchés, améliorer leurs offres, distancer la concurrence, gérer le changement et mobiliser les salariés. En bref, l’innovation est un facteur important de réussite face à la concurrence et l’instabilité féroce du marché d’aujourd’hui.
Le Design Thinking représente une méthode agile d’innovation qui apparaît comme l’une des voies de redressement les plus prometteuses. Il s’agit d’un concept apparu aux années 80, et qui commence à connaître un engouement dans le monde des affaires, notamment présent dans de grandes entreprises telles que : Google, Apple, Airbnb, etc.
C’est une démarche d’innovation utilisée dans le but de générer de nouvelles idées, on peut donc définir le design thinking comme suit :
« C’est un processus large et collaboratif qui implique la participation et la collaboration de plusieurs acteurs de divers métiers. C’est une méthode d’innovation orientée vers la résolution de problèmes et centrée sur l’humain qui articule la pensée analytique et la pensée intuitive. Elle permet ainsi d’apprendre par la pratique (learning by doing) et nécessite de comprendre les motivations, les besoins et le contexte des acteurs appliqués. » – Brown, 2008, 2009.
Globalement, il s’agit d’une méthode ou approche centrée sur l’utilisateur / humain et tournée vers l’innovation. Ainsi, l’empathie, la créativité, la co-création, le protypage, l’itération et le droit à l’erreur sont au cœur de la méthodologie du design thinking.
Adopter la perspective des utilisateurs dès la conception est au cœur des valeurs du design thinking. Plutôt que de partir du développement des nouvelles technologies ou d’analyses quantitatives liées au marché, il est nécessaire d’aller sur le terrain pour comprendre les gens.
Pour les entreprises, placer l’humain au centre de leurs préoccupations servira leurs propres intérêts. A travers cette approche, l’entreprise comprendra mieux ses utilisateurs et également ses salariés pour répondre de façon plus efficace à leurs attentes et son offre rencontrera donc plus facilement son public.
Le design thinking est une démarche itérative qui comprend 5 étapes qui peuvent être répétées autant de fois que nécessaire à savoir :
- Faire de l’empathie client : se mettre à la place du client, l’observer, comprendre ses aspirations. Observer comment il interagit avec son environnement pour comprendre les significations cachées de ses actes, ses croyances et ses valeurs.
- Définir le besoin du client : formaliser, synthétiser et traduire les besoins du client en challenge inspirant, compréhensible par les équipes. Le besoin est traduit en question du type « Comment faire pour ? »
- Créativité : proposer beaucoup d’idées originales répondant aux besoins. Trier et sélectionner les idées les plus créatrices de valeur.
- Prototyper : concrétiser les idées à travers des prototypes. Enrichir les idées, explorer et creuser les solutions techniques permettant de mettre les idées en œuvre. Faire réagir le client sur des éléments concrets.
- Tester : mettre en place un programme de test impliquant les clients, faire réagir le client, améliorer les prototypes, ajuster la compréhension du besoin.
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